Voilà une bonne claque comme un aime en recevoir (oui, enfin, vous me comprenez, non ? Bon...). L'auteur m'était déjà connu, mais la Première Loi m'avait laissé un goût d'inachevé. L'art du personnage inoubliable était maîtrisé, mais il manquait une scène à la hauteur. Car Joe Abercrombie n'écrit pas de la fantasy traditionnelle, il l'écrit plutôt comme du théâtre. Ses personnages servent à éclairer les grandes questions humaines : la vie, la mort, l(honneur, le courage, le respect,... Et ici, il n'y a qu'une seule héroïne, malgré le titre : la mort. Le livre est le lieu d'innombrables boucheries, entrecoupées de trahisons et de longues veilles angoissantes. Pas de violence gratuite pour autant, chaque cri de douleur est un trait de pinceau qu'utilise l'auteur pour peindre cette fresque, aussi effrayante que philosophique. Un coup de maître !
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