Richelle Mead est une auteur dont la diversité m'impressionne. Sa série la plus connue (un film sortira bientôt) est Vampire Academy, mais elle n'éveille aucun intérêt chez moi. Je suis bien plus séduit par sa série Succubus, avec sa libraire démone en diable, ou encore le Cygne noir et son héroïne tiraillée entre sa nature de chasseuse et un trône féerique qui lui tombe dessus.
Avec l'Echiquier des dieux, Richelle Mead se lance dans l'anticipation, avec un univers très travaillé sur des sociétés futures après une apocalypse pestilentielle. Si elle part sur de classiques bases de sociétés organisées autour d'un concept simple (religion / aristocratie / cosmopolitisme / technologie), on sent qu'elle dépasse le cap traditionnel en les faisant évoluer, se perdre, se retrouver sous des idéaux nouveaux. Pas de manichéisme ni de simplification outrancière, l'auteur a bigrement brossé son univers.
Passons aux personnages. C'est là que Richelle dépasse encore nos attentes en brossant des êtres multidimensionnels, au passé et aux aspirations fouillées. Les interactions sont rythmées, la romance délicate et profonde, l'action présente et servant bien l'intrigue. Un bon travail d'équilibre qui permettra à l'histoire de plaire à différents publics.
Je pourrais m'étendre encore sur le sujet, mais je dénaturerais la fraîcheur du livre. En résumé, voilà un bon page-turner qui marie harmonieusement les genres, mêlant des thèmes intéressants (religion, racisme, liberté,...) sans noyer le lecteur. A lire !
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