Une couverture hideuse peut cacher un roman plus qu'honnête, c'est la leçon à tirer de ma lecture du jour...
De la bit-lit suisse, voilà qui n'est pas commun. Mais Marika Gallman n'a pas à rougir face à l'armada américaine. elle maîtrise bien les motifs du genre et, si elle ne parvient pas à se débarrasser de tous les clichés, ce n'est pas primordial dans ce style particulier.
On adoptera ou on détestera d'emblée l'héroïne au caractère de cochon sauvage, mais force est de constater qu'elle donne un rythme admirable au roman. On se trouve toujours dans l'instantané, la surprise, l'émotionnel. Cela fatigue parfois mais au fur et à mesure de la lecture, les raisons en deviennent de plus en plus claires et le livre gagne en cohérence. Les personnages secondaires sont bien travaillés, avec des aspects creusés de toutes parts.
L'auteur maîtrise particulièrement le principe de faire souffrir les personnages auxquels le lecteur s'attache. elle parvient à le faire même avec les seconds couteaux, ce qui n'est pas toujours aisé.
Ilreste à mon sens des pistes sous-exploitées dans les thèmes de l'ouvrage, qui à mon sens le rendent trop léger, mais je parierai que cela s'arrange dans les tomes suivants...
Bref, à conseiller !
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