jeudi 27 mars 2014

Nos étoiles contraires, de John Green

Qu'est-ce qui pourrait bien rassembler un hollandais ventripotent, une accro à l'oxygène et un basketteur unijambiste ? Le cancer apparemment, ce tueur insidieux qui se nourrit de nous-mêmes et qui en définitive n'est que la part sombre de notre destinée. 
Comme la plupart des romans que me conseille mon épouse, celui-ci contient plus qu'une petite part de tristesse et de désespoir, mais il contient cependant une lumière, vacillante mais dont la force brise les plus profondes ténèbres.
"Nos étoiles contraires" n'est pas un "hymne à la vie" débilitant et manichéen, il est un jugement sur les valeurs que nous mettons dans nos émotions, qu'elle soient belles et romantiques, ou sombres et morbides. Sans parti pris, avec un humour grinçant et un doigté léger et honnête, John Green fait valser nos certitudes confortables sur la maladie, le deuil et, en définitive, sur la vie elle-même. On pourrait qualifier ce livre du roman du "malgré tout", un chant du cygne du désespoir, malgré la mort, malgré la perte. Difficile d'en ressortir inchangé... Une belle oeuvre, triste et pleine de confiance...

3 commentaires:

  1. Il faut vraiment que je lise ce livre !
    Il va être adapté (ou a été) en film d'ailleurs ^^

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  2. Que j'aimerais écrire des chroniques brèves, denses, jouant sur la réconciliation dans le paradoxe !

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